Il y sera question d’une pièce à dimension encyclopédique prétendant raconter l’univers entier, fourmillant de personnages comme une toile de Pieter Brueghel ou de Jérôme Bosch, ou encore un manga d’Osamu Tezuka ; naturellement, cette entreprise mégalomane échouera.
Il y sera question d’une pièce où sorcières, poltergeists, loups, humains se livrent à une danse des morts et des vivants, où la pulsion de vie apprivoise celle de mort.
Il y sera question de moments de grâce où même le bourreau s’effondre, le fort faiblit, l’inflexible fléchit, Narcisse se noie.
Il y sera question d’une pièce chatoyante et bariolée, dont la sensualité défie toute description.
Myth(e)