En tant que tentative honnête, il fallait s’attendre qu’elle soit un échec. Ce fut tout de même une belle histoire de neuf années, pendant lesquelles nous eûmes le privilège de naviguer quelque temps sur une péniche-théâtre. Une zone non-thérapeutique. Car il s’agissait de faire des spectacles théâtraux et musicaux, et d’y travailler ensemble. Puis de les diffuser au fil de l’eau. C’était là l’objectif et le seul objectif réel. L’affaire n’était pas gagnée, il fallait déparalyser les comédiens et musiciens de la peur d’être là, au milieu de ce public, déparalyser pour jouer et tenir leur rôle.
L’étai Deligny – une pensée de la fabrique (qui me suit partout)