(…) Je n’étais pas loin de penser comme l’ami Nantais, dans ce vain exercice de réappropriation du mouvement dansé par l’écriture, que seules pourraient valoir la peine une posture ouvertement critique, extérieure et détachée ou alors une oeuvre totalement fusionnelle, poétique et transcendée…
(…) Cette « chronique » trouve réellement son achèvement dans ses deux dernières pages – sa chute véritablement, qui donne une clé de cette quête métatextuelle : la recherche des mots de la danse qui pansent les maux du deuil, qui dépensent le temps dans le déplacement d’une énergie créative où l’on se jette par procuration, comme on aspirerait à retrouver des réjouissances de l’enfance au sein d’une nouvelle famille – la famille de la danse, de ces bandes artificielles de saltimbanques temporairement fusionnés autour d’une aventure-spectacle.