C’est peut-être toi le premier, Fernand qui osa qualifier autrement que tout le monde les « cas » rencontré dans ces lieux de l’éducation spécialisé. « Pas d’histoire. Pas de ‘‘cas’’ » écrivais-tu. Les exemples sont nombreux où tu m’as fait sourire, avec tes « débilards optimistes », « caractériel d’aussi bonne réputation que les autres », « racailles expertisées pervers », « hommes et garçons limaces » et autres « paresseux invétérés ». Volontairement tu alliais le diagnostic avec le jugement moral. Tu étais sensible à cette liberté, et donc à ce pied de nez face aux mots qui enferment.
L’étai Deligny – une pensée de la fabrique (qui me suit partout)